CYP4649 | Biographies des artistes

SORTIE le 1er juin 2018 !

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CYP4649

Benoît Mernier

Benoît Mernier est né en 1964 et vit à Bruxelles. Il est organiste, compositeur et pédagogue. Il a étudié la composition avec Philippe Boesmans et l’orgue avec Firmin Decerf, Jean Ferrard et Jean Boyer. Plusieurs de ses disques et de ses œuvres ont été récompensées par des prix internationaux (Charles Cros, Snepvangers, Tribune des Compositeurs à l’UNESCO, Prix Gilson de la CRPLF,…). Sa musique est jouée en Belgique et à l’étranger dans des institutions et festivals tels que Présences (Radio-France), Wien Modern, ISCM, Opéra du Rhin, Ars Musica, le Théâtre de la Monnaie, Bozar Music, Prague Premières, Carinthischer Sommer… Il donne régulièrement des concerts d’orgue en Europe, au Japon et en Amérique du Nord. Après un deuxième opéra commandé par la Monnaie, il a écrit un troisième quatuor à cordes créé et enregistré au Etats-Unis et un concerto pour violon également enregistré sur un CD monographique (Cypres). Il est membre de l’Académie Royale de Belgique et professeur d’orgue et d’improvisation à l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie à Namur (IMEP). Il est également titulaire de l’orgue de l’église du Sablon à Bruxelles et conservateur de l’orgue du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles.

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Olivier Latry

Reconnu comme l’un des plus éminents ambassadeurs de l’orgue au monde, Olivier Latry s’est produit dans les salles les plus prestigieuses, a été l’invité d’orchestres majeurs dirigés par des chefs renommés, enregistré pour les plus grandes maisons de disque et créé un nombre impressionnant d’œuvres nouvelles. Nommé organiste titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame à seulement 23 ans, et organiste émérite de l’Orchestre National de Montréal depuis 2012, Olivier Latry est avant tout un musicien complet, brillant et audacieux, explorant tous les champs possibles de son instrument, et doué d’un exceptionnel talent d’improvisateur.

Olivier Latry se produit régulièrement dans des salles telles que la Philharmonie de Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Musikverein ou le Konzerthaus de Vienne, l’Elbphilharmonie de Hamburg, le Palais des Arts de Budapest, le Royal Festival Hall et le Royal Albert Hall, le KKL de Lucerne, le Suntory Hall de Tokyo, le Théâtre Mariinsky, le Davies Hall de San Francisco, ou le Walt Disney Hall de Los Angeles. Il est l’invité d’orchestres comme le Philadelphia Orchestra, Los Angeles Philharmonic, Boston Symphony Orchestra, Philharmonia Orchestra de Londres, Sydney Symphony, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Vienne, Hong Kong Philharmonic, Orchestre Symphonique de Montréal et bien sûr l’Orchestre National de France et a joué sous la direction de chefs comme Myung-Whun Chung, Andris Nelsons, Esa-Pekka Salonen, Stéphane Denève, Fabien Gabel, Fayçal Karoui, Christoph Eschenbach, Kent Nagano, Edo de Waart ou Jukka-Pekka Saraste.

Parmi les événements marquant son actualité récente, l’on citera la création de Maan Varjot, concerto pour orgue et orchestre de Kaija Saariaho co-commandé par l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre National de Lyon et le Philharmonia Orchestra en 2014 et la création du concerto de Michael Gandolfi avec le Boston Symphony Orchestra en 2015. En 2017 il crée, à l’occasion de l’inauguration de l’orgue du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles un concerto de Benoît Mernier.
La saison 2016-17 a été marquée notamment par un récital à la Philharmonie de Paris accompagné d’un disque chez Warner Classics enregistré dans ce même lieu sur le magnifique Rieger qu’il a inauguré en 2016. En mai 2016, il prend également une part active à l’inauguration de l’orgue de Radio France. Il est organiste en résidence à la Philharmonie de Dresde pour les saisons 2017-19.

Son fort attachement au répertoire français pour orgue est à l’origine de nombreux projets forts dans la carrière d’Olivier Latry qui enregistre en 2000 l’intégrale de l’œuvre pour orgue d’Olivier Messiaen pour Deutsche Grammophon, intégrale qu’il joue également en concert à Paris, Londres et New York. En 2005, toujours chez Deutsche Grammophon, il enregistre un album César Franck. Parmi de nombreux autres enregistrements figure le concerto de Saint-Saëns avec le Philadelphia Orchestra dirigé par Christoph Eschenbach pour le label Ondine. Olivier Latry a depuis enregistré deux magnifiques albums pour Naïve donnant une part importante au répertoire français.

Ancien étudiant de Gaston Litaize, il lui succède au conservatoire de Saint-Maur avant d’être nommé professeur au CNSM de Paris. Olivier Latry a reçu de très nombreux prix et distinctions dont le Prix de la Fondation Cino et Simone Del Duca (Institut de France–Académie des Beaux-Arts) en 2000. Il est docteur Honoris Causa de la North and Midlands School of Music au Royaume-Uni et de l’Université Mc Gill de Montréal depuis 2010.

La Choraline, Choeur de Jeunes de La Monnaie | Benoît Giaux

Issus d’une collaboration entre la Monnaie et l’académie de musique d’Auderghem, les Chœurs d’Enfants de Jeunes de La Monnaie réunissent des jeunes de 10 à 18 ans qui souhaitent suivre une formation poussée leur permettant de découvrir les joies et les exigences du monde de la musique chorale de haut niveau.

Les chœurs ont participé à des productions proposées par la Monnaie comme Carmen (Bizet), Le Chevalier à la Rose (R. Strauss), Tosca (Puccini), La Flûte enchantée (Mozart), Parsifal (Wagner), Œdipe (Enescu), …. Ils ont chanté lors de la création mondiale de l’opéra Frühlings Erwachen de Benoît Mernier.  D’autre part, les chœurs ont collaboré avec des musiciens aussi prestigieux qu’Alain Altinoglu, Antonio Pappano, Zubin Mehta, René Jacobs, Ludovic Morlot, José Van Dam, Bernard Foccroulle, Hartmut Haenchen, … ainsi qu’Aka Moon, An Pierlé, David Linx, et Marie Daulne dans le domaine du jazz et de la pop.

Depuis leurs début les Chœurs de Jeunes de La Monnaie ont donné de nombreux concerts en Belgique et à l’étranger : France, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Estonie, Lettonie, Irlande, Hongrie… Ils ont été invités à participer à des festivals tels qu’Europa Cantat Barcelone, Europa Cantat Junior Namur, World Vision 2000 International Children’s Choir Festival (Séoul), Klein Karoo (Afrique du Sud). Le 4 décembre 1999, le groupe a eu le privilège de chanter au mariage de S.A.R. le Prince Philippe et la Princesse Mathilde de Belgique. En décembre 2016 ils ont eu le grand honneur d’être choisis pour chanter lors du concert de Noël au Palais Royal.

Les Chœurs avaient produit il y a quelques années plusieurs CDs dont les deux derniers ont été très positivement accueillis par la presse spécialisée. Il s’agit de Nymphes et Fleurs – Musique Romantique Française (Fuga Libera – 2008), et de Babel – Musiques du Monde (Fuga Libera – 2006). Citons également Frühlings Erwachen – Opéra de Benoît Mernier (Cypres – 2007), Supermoon (Zap Mama), Changing Faces (David Linx)…

Orchestre symphonique de la Monnaie, direction Alain Altinoglu

En 1772, le compositeur et chef d’orchestre autrichien Ignaz Vitzthumb fonde officiellement l’Orchestre de la Monnaie. Cette formation, étroitement liée aux productions du Théâtre de la Monnaie, va se développer au cours du temps en travaillant avec les plus grands compositeurs comme Richard Wagner, Nikolaï Rimski-Korsakov, Ruggiero Leoncavallo, André Messager, Vincent d’Indy et Alban Berg. Aux XIXe et XXe siècles, elle crée plusieurs chefs-d’œuvre lyriques : Hérodiade de Massenet, Gwendoline de Chabrier, Le Roi Arthus de Chausson, Les malheurs d’Orphée de Milhaud, Antigone de Honegger ou Le Joueur de Prokofiev.

L’Orchestre travaille régulièrement sous la direction de chefs d’orchestre au renom international : Hans Richter, Felix Mottl, Otto Lohse, Wolfgang Sawallisch, Josef Krips, et, plus récemment, avec Sir John Pritchard, Christoph von Dohnányi ainsi que Kent Nagano.

Profondément renouvelé en 1981 sous le mandat de Gerard Mortier, l’Orchestre symphonique de la Monnaie est placé sous la direction musicale de Sylvain Cambreling (1981-1991). Lui succèdent Sir Antonio Pappano (1992-2002), Kazushi Ono (2002-2008) et Ludovic Morlot (2012-2014).

Œuvrant aussi bien dans le répertoire lyrique que symphonique, l’Orchestre se produit principalement à Bruxelles au Théâtre Royal de la Monnaie, à la Salle Henry Le Boeuf à Bozar ou au Studio 4 à Flagey, ainsi qu’en tournée en Europe, aux États-Unis et au Japon.

La musique contemporaine tient une place de choix dans son répertoire qui comprend des œuvres – dont des créations – de compositeurs comme John Adams, Luciano Berio, Philippe Boesmans, Pierre Boulez, Kris Defoort, Pascal Dusapin, Luca Francesconi, Toshio Hosokawa, Bruno Maderna, Frank Martin, Benoît Mernier, Krzysztof Penderecki, Wolfgang Rihm ou encore Salvatore Sciarrino.

Ce dynamisme et cet éclectisme contribuent pleinement à l’identité artistique de la Monnaie. Ils sont d’autant plus sensibles que les nombreuses retransmissions sur les chaînes télévisées et radiophoniques ainsi que la diffusion en streaming sur Internet des productions d’opéra augmentent considérablement la présence de l’Orchestre auprès des mélomanes du monde entier. Témoin de ce rayonnement : une ample discographie qui, au fil des années, n’a cessé de s’enrichir.

Depuis janvier 2016, Alain Altinoglu est le directeur musical de l’Orchestre symphonique de la Monnaie.

Belgian National Orchestra, direction Hugh Wolff

Le Belgian National Orchestra s’impose d’emblée comme l’orchestre de Belgique et de la Capitale de l’Europe. Il consolide et développe le lien intime qu’il entretient avec Bruxelles. C’est développer des synergies avec les institutions voisines, comme La Monnaie ou BOZAR avec lesquels il descend maintenant dans la rue, dans les gares ou les centres commerciaux, à l’occasion de la Fête de la Musique ou de leur projet urbain d’United Colors of Brussels.

Il y a ReMuA et leur opération commune d’« El Sistema » qui intègre dans l’orchestre toute la diversité de cette petite ville-monde et en organise l’expression sonore. Le Belgian National Orchestra va encore plus loin en investissant des clubs de la vie nocturne pour des happy hours musicaux.

Au-delà de son épicentre bruxellois, le Belgian National Orchestra explore les liens qui l’unissent historiquement aux deux autres Régions du pays et à ses Communautés. En témoigne sa présence dans toutes les ramifications régionales, à l’occasion des Festivals de Flandre, de Wallonie et de l’Ost Belgien Festival.

Enfin, le Belgian National Orchestra galvanise ses troupes et défend les couleurs de la Belgique par une politique judicieuse de tournées internationales. En tant qu’orchestre national, il accompagne les moments-clés de la vie des Belges, le 21 Juillet ou lorsqu’il s’est agi de commémorer les attentats du 22 mars 2016.

 

Dès la saison 2017, Le Belgian National Orchestra outrepasse son rôle de maison de production en proposant une vision neuve de la diffusion de la musique classique. Si les classiques sont toujours au cœur de sa programmation, ils ne le seront que s’ils ont posé des jalons dans l’histoire de la musique. Puis ils seront systématiquement mis en regard d’œuvres qui débordent la barrière symbolique de la Deuxième Guerre mondiale.

De la musique contemporaine, oui, mais pour peu que le public puisse en ressentir la puissance musicale et émotionnelle. Le compositeur américain John Adams, mis à l’honneur de la saison 2017-18, fédère par exemple un large public sans galvauder les fulgurances d’une création véritable. Le Belgian National Orchestra créera ainsi des programmes de concert où les pièces, puisées dans ce répertoire élargi, se répondent entre elles et suivent un fil rouge qui donne un sens à l’expérience du concert.

Le Belgian National Orchestra va ainsi enrichir continuellement son répertoire, en œuvres récentes ou nouvelles, comme ce War Requiem commandé à la compositrice flamande Annelies Van Parys, pour les commémoration de la Grande Guerre ; mais aussi en œuvres peu jouées et pourtant marquantes comme le vaste Cantum historicus de Kodaly ou le Mysterium de Scrabine, multimédia avant l’heure.

L’Orchestre National de Belgique s’impose ainsi comme une institution culturelle à part entière avec, à la clef, une vision pour la société et une mission pour la communauté de musiciens qui doit en faire partie.

La problématique des identités culturelles, les excès de l’individualisme, les rapports complexes entre l’individuel et le collectif questionnent-elles sans relâche le contrat social et les valeurs humanistes ? Le Belgian National Orchestra les inscrit au cœur même de sa programmation et les explorent sur plusieurs saisons.

Ainsi, la période 2017-2020 s’annonce-t-elle comme un triptyque passionnant qui démarre sur l’individu et la tradition culturelle. Les musiciens explorent ensuite les passions débridées qui peuvent conduire l’humanité aux excès, individuels et collectifs. Enfin, l’interrogation, la redéfinition et le triomphe d’un humanisme qui réconcilie l’individu et la société, et qui transcende l’animalité en l’Homme.

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