CYP0611 | L’âme du voyageur

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Le Marquis de Wavrin fut le premier homme à filmer entre 1920 et 1938 les Indiens Shuar en Amazonie. Le compositeurHughes Maréchal a rêvé librement la musique de l’étrange parcours de ce Belge énigmatique, reconstitué dans le film de Grace Winter et Luc Plantier, Marquis de Wavrin, du manoir à la jungle, à partir de documents d’époque retrouvés à la Cinémathèque royale de Belgique. Ce voyage musical explore, par diverses illustrations, dont quelques extraits des bandes originales des compositeurs de l’époque du Marquis, le travail de mise en musique des documentaires ethnographiques. Mais il est avant tout un libre voyage vers l’écoute de nos terres sauvages.

Le premier d’une série qui, dans la collection Cypres OPEN, envisagera les relations de l’image et du son.

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CLIP OFFICIEL

 

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PLAYLIST SUR YOUTUBE

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BIENTÔT AUX ÉDITIONS HUSSON paraîtra un livre des photographies de Marquis de Wavrin qu’accompagne musicalement et en ligne notre album

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CYP4503 | Dépasser la mort

Collection DIGITAL ONLY – Playlist intégrale sur notre chaîne YouTube

Pour approcher la mort, la littérature et la musique sont depuis toujours des alliées. Myriam Watthee-Delmotte a imaginé, à partir du catalogue du label Cypres, une playlist de dix titres en édition numérique, pour accompagner la parution de son essai chez Actes Sud, Dépasser la mort, l’agir de la littérature, le 9 janvier 2019. À la fin du livre, un QR code vous conduit directement vers notre chaîne YouTube pour une écoute en direct.

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10 chapitres / 10 plages musicales
La mort met l’homme face à l’essentiel, elle dénude jusqu’à l’os : la musique traduit cette gravité, ce face-à-face avec le temps devenu soudain, et terriblement, perceptible dans la rigueur implacable de son action. La musique s’approprie le flux de la temporalité et le restitue à la beauté ; elle traduit les larmes en coulées de notes, la tristesse en lamento, le sentiment d’abandon en solo, la blessure en éraillement, la lente marche du deuil en tintement du glas. Elle donne aux endeuillés rassemblés autour du défunt de sentir dans leur chair la solennité de l’instant. C’est pourquoi la musique a, de tout temps, soutenu les hommes dans leur rapport à la mort. La littérature y ajoute ce que peuvent les mots :
une réélaboration du sens, lorsque tout chavire.
Les plages musicales n’illustrent pas les chapitres mais elles les accompagnent,
elles rendent leur tonalité d’émotion.
Elles témoignent, comme les textes évoqués ici, de sensibilités contemporaines.

Myriam Watthee-Delmotte
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Myriam Watthee-Delmotte, de l’Académie royale de Belgique, est directrice de recherches du Fonds national de la recherche scientifique et professeur à l’Université catholique de Louvain. Spécialisée dans le domaine français de la fin du XIXe siècle à nos jours, elle analyse comment la littérature agit sur le lecteur et assume des fonctions sociétales spécifiques.

Elle préside l’Association « Lettres en Voix » qui met en lien la littérature et les arts de la voix dans des créations, des événements littéraires et musicaux, des conférences et des ateliers.

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Cet essai présente la façon dont la littérature (qu’il s’agisse de romans, de poésie, de théâtre, de chansons, etc.) se met en action pour tenter de dépasser la mort. Depuis la possibilité de résister au choc de la confrontation à l’irrémédiable jusqu’à la commémoration sereine avec le recul des années, en passant par l’accomplissement des différentes étapes du deuil. Cet essai montre aussi comment les écrivains prennent en charge des fonctions que les discours institutionnels ou médiatiques ne peuvent pas assumer, comme dresser la stèle manquante des effacés de l’Histoire, exprimer l’inavouable, apprivoiser sa propre mort.

Myriam Watthee-Delmotte