Qui se cache derrière Lâmekân ?

Dans la conception soufie, le “lieu” modal (ou makam) symbolise l’approche de la source divine : chaque makam est une étape successive dans l’ascension de l’homme vers ce point culminant idéal qui est le « non-lieu » : lâmekân. La musique est une quête de l’extase, une ascension spirituelle libératrice. “Mon lieu est le nulle-part, mon signe est le non-signe”, écrit Rûmî. (Tristan Driessens, oud, direction du Lâmekân Ensemble, musicologue)

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Depuis 2011, l’Ensemble Lâmekân, au-delà de tout lieu, invite à (re)découvrir  la beauté de la musique ottomane vocale et instrumentale. Il se produit en Belgique, en France, en Turquie et en Azerbaïdjan. De grands maîtres de la musique turque le rejoignent régulièrement, tels que Derya Türkan, Necati Çelik, Murat Aydemir ou Burcu Karadağ. L’Ensemble Lâmekân a reçu en mars 2015 le troisième prix du Festival International Mugham à Baku.

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Ses six musiciens sont cosmopolites : de la Belgique à la Turquie, en passant par la France et l’Allemagne et sautant jusqu’en Afrique. Tous ont reçu des formations poussées auprès de maîtres du répertoire.

Photographie des musiciens © Mahmut Ceylan

Tristan Driessens

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Tristan Driessens est reconnu en Belgique comme l’une des principales références en musique classique turque. Il s’est spécialisé dans le domaine du makam, langage modal de la musique ottomane. De 2009 à 2012, il a séjourné à Istanbul afin de se perfectionner auprès du maître de oud, Necati Çelik.

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Ridvan Aydinli

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Ridvan Aydinli s’est spécialisé dans le chant ottoman et le ney auprès de Hakan Alvan, Fikret Bertug et Ahmet Sahin. Il a été soliste et neyzen dans l’ensemble Istanbul University Icra Heyeti qui a donné de nombreux concerts aux quatre coins de la Turquie. Il rencontre Tristan Driessens à Venise en 2012 où tous deux se produisent aux côtés de Kudsi Erguner (maître neyzen) dans l’ensemble Birûn.

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Ruben Tenenbaum

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D’origine française, Ruben Tenenbaum mène depuis 2009 une carrière de violoniste à Istanbul. Il a étudié auprès de Serdar Pazarcioğlu, Necati Çelik, Derya Türkan, Kemal Demir et Fahrettin Çimenli qui contribuent largement à sa connaissance remarquable du makam et du violon ottomans. En 2011, il fonde l’Ensemble Lâmekân aux côtés de Tristan Driessens qu’il rencontre à Istanbul.

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Muhittin Kemal Temel

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Né à Karlsruhe, Muhittin Kemal Temel commence l’apprentissage du kanun auprès d’Eyüp Firat. Il étudie le chant et la musique classique turque sous la direction de Ismet Alpaslan et devient l’élève de Göksel Baktagir. Cofondateur de l’Académie de musique orientale de Mannheim, il enseigne le kanun et le makam depuis 2015 à l’Académie Pop de Mannheim.

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Simon Leleux

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Spécialiste en percussions arabes et du Moyen Orient, Simon Leleux débute avec la darbuka, son instrument de prédilection. Formé par de nombreux maîtres tels que Zohar Fresco, Ahmet Misirli ou Pedram Khavarzamini, il se concentre depuis 2014 sur l’étude du doholla avec Levent Yildirim, à l’origine de cet instrument. La musique ottomane et le système rythmique que lui enseignent Kudsi Erguner lui valent en 2015 une grande distinction au conservatoire de Rotterdam.

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Robbe Kieckens

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Robbe Kieckens découvre les percussions en Afrique, où il passe presque toute son enfance. De retour en Belgique, il étudie le rythme, du flamenco à la musique africaine, en passant par les percussions turques et persanes. Rythmicien très apprécié, il suit des master classes auprès de Zohar Fresco, Pedram Khavarzamini et Fahrettin Yarkin.

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